Frankrijk wil Europese ranking

Nieuws | de redactie
21 juli 2008 | De Franse HO-minister Valérie Pécresse wil iets doen tegen de grote aandacht die de Shanghai Jiao Tong ranking krijgt. Ze geeft toe, dat de vaak middelmatige score van de universiteiten in haar land daar een rol bij speelt. Het Frans EU-voorzitterschap wil zij daarom benutten om initiatieven voor een Europese aanpak van ranking en classificatie te bevorderen.

Concurrencer le désormais très fameux «classement de Shanghaï», dans lequel, année après année, les universités françaises occupent un rang médiocre. Tel est l’objectif affiché mardi par Valérie Pécresse. La ministre de l’Enseignement supérieur souhaite profiter de la présidence française de l’Union européenne pour élaborer un classement européen.

Le sénateur UMP de l’Eure, Joël Bourdin, remet par ailleurs un rapport sur les travers des dizaines de classements existants. Depuis 2003, année de sa création, le classement de Shanghaï connaît un retentissement considérable, tout particulièrement en France, pays qui auparavant ne s’interrogeait guère sur la place de ses établissements dans le monde.

Jiao Tong ongeschikt vor Duitsland of Frankrijk

De son côté, le vice- président de l’université Jiao Tong de Shanghaï, Yin Jie, affirme lui-même que son classement n’a de sens que pour comparer les universités américaines, britanniques, chinoises et japonaises. «Il ne rend pas justice aux universités françaises ou allemandes car leurs systèmes sont complètement différents, estime-t-il. Pour nous, la réputation des établissements français, basée sur les expériences de coopération entre la France et la Chine et sur le bouche-à-oreille, prime sur le classement .»

Le patron de la Conférence des présidents d’université (CPU), Jean-Pierre Finance, soutient que la France maintient un rayonnement international très fort en mathématiques, médecine ou physique nucléaire, entre autres, «qui ne se traduit pas du tout dans les classements». Cependant, plusieurs voix constatent que le rang médiocre des universités françaises correspond aussi à celui de la France, qui n’est plus une puissance économique de premier plan.

Pech door  Grandes Ëcoles

Dans les classements, plus l’université est grosse, plus elle publie, plus elle est valorisée : la France est à cet égard désavantagée puisque son enseignement est dispersé entre 85 universités et une foultitude de «grandes écoles», toutes petites par la taille. Enfin, une partie de la recherche ne se passe pas à l’université mais dans les organismes comme le CNRS. Tout un pan des publications échappe donc aux classements. D’autant que les chercheurs préfèrent souvent signer leurs articles «CNRS», considéré comme plus prestigieux, plutôt que sous le label de leur université. Ces publications ne sont donc pas toutes très visibles sur Internet où vont notamment puiser les Chinois.

Par ailleurs, parmi les critères retenus, c’est la recherche qui est essentiellement prise en compte. La qualité de l’enseignement, les acquis des étudiants ou les débouchés professionnels sont à peine évoqués. Or, les jeunes étudiants qui s’inscrivent en licence ne sont pas forcément intéressés outre mesure par le nombre de publications de chercheurs ou de Prix Nobel de leur université. Reste à savoir quel type de classement il s’agit d’élaborer.

Sarkozy wil in Top 20

La première, l’École des mines a proposé, il y a six mois, un classement où elle figure en bonne place ainsi que Sciences Po ou l’ENA. Dans ce cas, seul comptait la carrière des anciens étudiants à la tête d’entreprises internationales. Jean-Pierre Finance plaide pour un classement qui intégrerait à la fois les activités de recherche et de formation. Il affiche son intérêt pour l’initiative allemande du CHE (centre pour le développement des écoles supérieures de Gütersloh) qui s’adressent plus volontiers aux familles et aux étudiants avec des critères comme l’accueil. Il est également demandé aux enseignants-chercheurs dans quelle université ils enverraient leurs propres enfants…

Les classements sont devenus incontournables et ont des effets positifs puisqu’ils favorisent l’émulation entre établissements. Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) ont été créés en 2006. La loi sur l’autonomie des universités, votée en 2007, accentue la compétition entre elles et «libère les énergies», selon Jean-Pierre Finance. Nicolas Sarkozy a expliqué à plusieurs reprises qu’il avait notamment pour objectif de faire entrer deux établissements français parmi les vingt premiers mondiaux et prévu en contrepartie une augmentation conséquente du budget de l’enseignement supérieur. L’influence des classements ne se démentira pas puisque les universités françaises pourraient désormais en partie être financées en fonction de leurs performances.



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